Recevoir la newsletter

Délinquants souffrant de troubles mentaux : les propositions du Sénat pour améliorer leur prise en charge

Article réservé aux abonnés

Constat connu mais « alarmant : un grand nombre de détenus souffrent de troubles mentaux sans être pris en charge dans de bonnes conditions ». Des personnes pour lesquelles « la peine n’a pas de sens », estime un groupe de travail du Sénat sur la prise en charge des personnes atteintes de troubles mentaux ayant commis des infractions, qui a rendu publiques ses conclusions sur le sujet le 11 mai (1). La proportion des détenus atteints de troubles mentaux les plus graves représenterait 10 % de la population carcérale, une « proportion [qui] aurait beaucoup augmenté dans la période récente », selon les personnels pénitentiaires. Cependant, regrettent les sénateurs, ce fait peut difficilement être confirmé du fait de l’absence de statistiques. En outre, que doit-on entendre par troubles mentaux ?, s’interrogent-ils, car les chiffres avancés englobent des pathologies de gravité variable, allant de la dépression à la schizophrénie (2). Si la prise en charge médicale de ces personnes a accompli de « réels progrès », estiment les sénateurs, « la prison n’est [toutefois] pas un lieu de soins ». Après avoir dressé un état des lieux des conditions de cette prise en charge, les élus avancent quelques…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Dans les textes

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur