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« Il y a confusion entre la dignité et le sentiment de dignité »

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Droit à mourir dans la dignité, respect de la dignité de la femme, protection de la dignité des personnes handicapées... Cette notion est dans l'air du temps. Multiforme, elle renvoie autant au droit qu'à la bioéthique ou à la philosophie. Mais tout homme est-il forcément digne, quelles que soient sa situation et sa conduite ? Les éléments de réponse du philosophe Eric Fiat, qui publie « Grandeurs et misères des hommes. Petit traité de dignité ».
Vous écrivez que la dignité est un concept à la mode. C'est-à-dire ? Jadis, on soignait les malades au nom de l'amour du prochain. Il y avait un crucifix au-dessus du lit de chacun d'entre eux. A la place du crucifix, on trouve désormais une charte du patient hospitalisé, et les soignants sont invités à soigner au nom du respect de la dignité de la personne malade. De même, les clochards sollicitaient autrefois la charité au nom de l'amour de Dieu. Les SDF modernes, eux, demandent une pièce pour préserver leur dignité. Avec la laïcisation de la société, le respect de la dignité occupe la place qui était auparavant réservée à l'amour du prochain. Cette idée est d'ailleurs devenue une formule aussi…
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