Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : ELSA FAYNERLecture : 1 min.
Rendez-vous à la case prison. Maison centrale de haute sécurité de Saint-Maur, 1er juin 2004. Saïd André Remli est libre. Dans sa vie, il a passé vingt ans en prison, dont neuf en isolement. Pourtant, cette fois-ci, à son retour au grand air, il se découvre plus fragile qu'il ne le croyait. Alors Saïd André Remli décide d'écrire, de raconter son épopée dramatique, avec précision et distance, dans Je ne souhaite cela à personne. Classiquement, il retrace d'abord son enfance, ou plutôt cette enfance qu'il n'a pas eue, ballotté de famille d'accueil en famille d'accueil, puis l'école de la délinquance, la dérive, l'escalade, la prison, les tentatives pour ne pas replonger, jusqu'à une opération qui tourne mal. Ce qui le mène à nouveau à la case prison, à 27 ans. Transféré de centrale en centrale, Saïd André Remli découvre ce que les établissements français réservent de pire. Il comprend qu'il va devoir y faire sa vie. Il se met à étudier le droit international, « qui prévaut sur le droit français ». Dans chaque centrale où il passe, il se plaint, pour rappeler les mesures qui ne sont pas respectées. Sa lutte est pacifique, légale, pour obtenir une amélioration des conditions de vie…
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