Insertion des Roms : les contradictions de l'Etat dénoncées
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : M. LB.Lecture : 5 min.
Alors que des élus de la Seine-Saint-Denis ont tapé du poing sur la table contre le désengagement de l'Etat dans l'accueil des Roms, tous les acteurs s'accordent sur l'urgence de faciliter l'accès aux droits de ces citoyens européens, pour l'heure freiné par la législation.
Après le deuxième sommet européen sur les Roms, les 8 et 9 avril, la déception est grande pour ces 9 à 12 millions de personnes particulièrement exposées aux discriminations et aux difficultés d'accès à l'emploi, au logement, à la santé ou à la scolarisation (voir ce numéro, page 13). La plupart des ministres européens ayant boudé la conférence, que la présidence espagnole avait choisi d'organiser à l'occasion de la journée mondiale des Roms, « on ne peut que regretter le désintérêt évident des gouvernements pour la question », souligne Stéphane Lévêque, directeur de la Fnasat-Gens du voyage, présent au sommet. Autre grand regret : « Alors que les gens du voyage devaient faire partie du débat, la France s'est déplacée sans avoir eu un mot pour ses 400 000 concitoyens, dont le sort relève simplement de l'application de la loi. » Pour le reste, « rien n'a avancé », le sommet…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques