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SPECTACLE

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CHOCOLAT AMER. Question : quel est le point commun entre le duo du clown blanc et de l'Auguste, le chocolat Cémoi et l'expression « être chocolat » ? Réponse : le comédien Rafael Padilla, célèbre à la fin du XIXe siècle dans le personnage du clown Chocolat, stéréotype du « nègre ridicule ». C'est son histoire, et celle de nos préjugés, que raconte l'historien Gérard Noiriel dans la conférence-spectacle Chocolat. Né en 1864, esclave dans une plantation de canne à sucre, le jeune Rafael Padilla fuit Cuba pour l'Europe, où il est tour à tour mineur, docker, groom, etc. En 1886, il se produit pour la première fois au Nouveau-Cirque, à Paris, avec le clown Georges Footit. Un spectacle qui repose sur un ressort simple : l'opposition entre Footit, l'aristocrate blanc et autoritaire, et Chocolat, le nègre trompé, humilié et stupide, qui « rappelle la race simiesque ». Sur scène, dans un cercle de lumière, le comédien Marcel Mankita interprète un Chocolat lucide et amer, rejouant des numéros exhumés par l'historien. Des numéros qui ne font plus rire aujourd'hui et que Gérard Noiriel s'emploie, dans un langage scientifique mais accessible, à décrypter pour les spectateurs : « Les conférences…
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