Publié le : Dernière Mise à jour : 10.09.2017Lecture : 3 min.
Les associations du champ social réduites à un rôle de prestataires de services parmi d'autres opérateurs sous-traitants des politiques sociales, confrontées à une « discrète chalandisation »(1)(2), ignorées dans leur rôle de production ou de renforcement de liens sociaux ? C'est en tout cas un point de vue qui s'étend, un débat d'une grande actualité, des discussions sur la transposition au champ social de la « directive services » aux récents travaux du congrès de l'Uniopss, en passant par la multiplication d'articles et d'ouvrages sur la question. Quelles que soient la sensibilité des enjeux et la réalité des risques, il ne faut cependant pas se tromper de débat. La principale question n'est pas celle de l'ouverture du champ sanitaire et social aux acteurs du privé lucratif : elle était reconnue dès la loi sociale du 30 juin 1975, aujourd'hui fondue dans la loi 2002-2. Souvenons-nous, dans le champ de la santé, que la CGT défendait, dans les années 1950, le conventionnement des cliniques privées pour assurer leur égal accès aux travailleurs. La question n'est pas non plus celle de la multiplication des appels d'offres et des appels à projets, même s'il peut en exister…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques