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Aider ou surveiller les familles ?

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Déjouer aussi précocement que possible les difficultés éducatives auxquelles des parents peuvent être confrontés, telle est l'ambition de la politique de protection de l'enfance. Mais une si large acception de la notion de prévention ne laisse pas d'interroger les professionnels de l'aide et du soin, qui dénoncent une résurgence de la police des familles.
Quand par son état et/ou son comportement un enfant manifeste un écart à la norme, les pouvoirs publics ont le devoir de s'inquiéter de son sort. « Les familles ne peuvent pas faire ce qui leur chante avec les enfants - heureusement », souligne Saül Karsz, président du réseau Pratiques sociales (1). « Les enfants sont toujours «placés» dans une famille, qui est elle-même prise dans une société », ajoute le philosophe. « On vous a à l'oeil : tel est, dès la naissance et l'enregistrement du nouveau-né à l'état civil, le contrat des individus avec le pouvoir d'Etat. » Lequel peut venir vérifier au domicile des parents que leurs façons de faire ne s'éloignent pas trop des modèles prescrits et, dans le cas contraire, « replacer » l'enfant dans un milieu plus adéquat. Consentie ou imposée, cette…
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