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L'oeil grand ouvert

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Depuis plus de dix ans, la photographe Diane Grimonet témoigne avec humanité de la situation des précaires, des mal-logés et des sans-papiers. Une exposition parisienne retrace son travail sensible.
Sur l'image, le bébé est assis par terre, dans sa layette pastel. Ses yeux fixent le sol. La photographe se tient en plongée, de haut. L'enfant semble minuscule. Et flou. Le point est fait sur l'arrière-plan, l'embrasure d'une porte, dans laquelle s'empilent des meubles, une table à la verticale, des planches de bois, qui menacent de s'écrouler à tout instant. En une photo, Diane Grimonet suggère toute la précarité d'une vie qui débute dans un hôtel meublé. Une vie de fortune que la photographe suit depuis dix ans maintenant. Auparavant, elle immortalisait le jeu des comédiens sur les planches. D'où son goût pour les portraits en situation, les visages qui ne regardent pas l'objectif. Un soir, Diane Grimonet passe devant la Maison des ensembles, un squat parisien. Elle y rencontre des chômeurs, des personnes en situation précaire, des sans-papiers. Elle commence à suivre le mouvement des chômeurs, qu'elle couvrira pour Libération. Puis Diane Grimonet…
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CULTURE

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