Effet de « Dublin II » sur l'hébergement : France terre d'asile veut un dispositif spécifique
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 2 min.
«Les équipes sociales sont au bord de la rupture. » Alors qu'au 1er mars, 3 360 personnes attendaient une place en centre d'accueil pour demandeurs d'asile (CADA) à Paris, France terre d'asile alerte sur la situation d'un système complètement embolisé. Seul environ 1 % de ces demandeurs, selon l'association, accède chaque mois à ces structures spécialisées (1). Or le système d'hébergement d'urgence des demandeurs d'asile, lui-même « à l'agonie », peine à prendre le relais. Pour ce secteur, « 71 millions d'euros ont été dépensés en 2009 et seuls 31 millions ont été inscrits au budget en 2010 », pointe France terre d'asile, qui dénonce le « peu de sincérité des budgets votés chaque année dans le cadre de la loi de finances ». A cette pénurie de places s'ajoute l'effet du « règlement Dublin II », en vertu duquel les pays par lesquels les personnes sont entrées dans l'Union sont responsables de l'examen de leur demande d'asile. Ces populations n'ont pas le droit d'accéder aux CADA et sont le plus souvent condamnées à l'errance dans l'attente de leur transfert. Mais une décision du Conseil d'Etat du 20 octobre 2009 est venue changer la donne en confirmant le droit de tous les demandeurs…
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