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« En prison, la priorité va à la sécurité, pas à la socialisation »

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Rapport après rapport, le mauvais état des prisons françaises n'en finit pas d'être pointé du doigt. Publié le 10 mars dernier, le deuxième rapport du contrôleur général des lieux de privation de liberté ne fait pas exception, qui s'alarme de la déshumanisation des lieux de détention(1). Mais plus qu'un manque de moyens, c'est une volonté politique qui est à l'oeuvre au travers de l'évolution sécuritaire de l'administration pénitentiaire, analyse la juriste Martine Herzog-Evans.
Dans son rapport annuel, le contrôleur général des lieux de privation de liberté se montre très critique à l'égard des nouvelles prisons. Partagez-vous ses inquiétudes ? On a tellement dit que les anciennes prisons étaient insalubres, insupportables, dégradées, avec des rats et des cafards, de la surpopulation... On ne va évidemment pas prétendre qu'être incarcéré dans une prison neuve, c'est le bonheur, mais au moins c'est propre. Il y a des douches, des toilettes fermées, des aménagements relevant de la décence que l'on ne trouve pas dans les vieilles prisons. Bien sûr, j'ai souvent entendu dire que les détenus préféraient les…
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