Le contrôleur général des lieux de privation de liberté épingle l'insuffisance de l'offre de travail en prison
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : FLORENCE TAMERLOLecture : 6 min.
Dans son deuxième rapport annuel, Jean-Marie Delarue - qui pointe au passage la faiblesse des moyens dévolus à l'institution qu'il dirige - se montre particulièrement inquiet des difficultés de réinsertion des détenus : l'offre en matière de travail ou de formation professionnelle y est dramatiquement lacunaire.
«Les personnes sortent rarement de ces lieux autrement que brisées ou révoltées. » C'est ce constat amer sur les prisons françaises que réitère, après maints autres, le contrôleur général des lieux de privation de liberté, Jean-Marie Delarue, en introduction de son deuxième rapport d'activité, rendu public le 10 mars (1). Un document dans lequel il insiste, notamment, sur l'insuffisance de l'offre de travail et d'activités, qui compromet les perspectives de réinsertion des détenus, et sur les principes à suivre pour l'utilisation de la vidéosurveillance. En 2009, le contrôleur général s'est attaché à visiter « des lieux moins connus mais tout aussi importants » que les prisons, comme les unités hospitalières de soins infirmiers, les lieux de garde à vue les unités de malades difficiles. Il a effectué au total 163 visites, dont 60 dans…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques