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Un mariage de folie

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Au coeur de cette pièce, le sentiment de culpabilité des filles d'origine étrangère que leurs parents veulent marier de force.
C'est l'histoire de Fatima Djimba, 30 ans, qui vit à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) depuis sa naissance. Elle rend visite à son assistante sociale. Dans une litanie, elle va lui confier qu'elle doit s'acheter un mari. « J'ai dit oui à ma famille, dans deux semaines, je m'envole pour les Comores », avoue-t-elle. Fatima a fini par céder aux pressions de son entourage - cela fait trois ans que sa mère, ses oncles, ses cousins, ses grands-parents lui « violent le cerveau », la font culpabiliser, au point de lui avoir fait perdre la tête. C'est une femme totalement perdue qui pose sa vie sur le bureau de l'assistante sociale. Ses propos sont confus, sa demande difficile à cerner. « Ne m'oubliez pas, ne faites pas ce que j'ai fait à mes soeurs », crie-t-elle, seule face au public, qui devient le témoin de son appel au secours. Cette pièce interroge les relations entre les diasporas et leurs sociétés d'origine, ce rapport de culpabilité qui fait que les enfants se sentent devoir des choses à leurs parents, et acceptent des…
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