Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : É. V.Lecture : 1 min.
Le danseur et chorégraphe Hamid Ben Mahi esquisse dans l'espace les sentiments douloureux d'un clandestin qui arrive en France.
Peut-on retranscrire la vie quotidienne d'un sans-papiers par la danse ? C'est le défi relevé par Hamid Ben Mahi en adaptant La géographie du danger (Ed. Naïve), un texte de Hamid Skif, écrivain et poète algérien. Le danseur-chorégraphe interprète avec son corps la peur, l'ennui, la faim, le désespoir, la folie... dans une chorégraphie inspirée du hip-hop. Dans cette performance, il joue le rôle d'un immigré clandestin anonyme, enfermé dans sa chambre mansardée parisienne. Pour retracer son difficile périple dans la neige jusqu'en France, habillé d'un grand manteau et d'un bonnet, il danse au centre de jeux de lumières subtiles. Ensuite, torse nu, le danseur-gymnaste, seul sur scène mais accompagné de ses ombres, entame une danse pleine de souffrance - il souffle, rampe, se tord - comme s'il était à la recherche d'une issue. Il ne la trouvera pas. Il connaît la géographie du danger : les bars, les grands magasins, le métro, les ghettos d'immigrés. Il n'est nulle part en sécurité. La seule solution qu'il trouve, après…
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