Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Par : ÉLÉONORE VARINILecture : 1 min.
Le 5 février, au cours du dernier conseil d'administration de l'Association nationale des intervenants en toxicomanie et addictologie (Anitea) et de la Fédération des acteurs de l'alcoologie et de l'addictologie (F3A) - amenées à fusionner dans les prochains mois -, plusieurs délégués régionaux ont indiqué que les services déconcentrés de l'Etat (DRASS et DDASS) leur avaient annoncé une baisse des crédits de 30 à 50 % pour les actions de prévention des centres de soins d'accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA). Les dispositifs autonomes de petite taille seraient particulièrement touchés. Ces annonces ne sont pas étrangères à la mise en place des agences régionales de santé et à la fin des groupements régionaux de santé publique, indique Jean-Pierre Couteron, président de l'Anitea. Christine Tellier, déléguée régionale de la région Centre s'interroge sur l'intention politique derrière ces réductions : « L'Etat dit pourtant vouloir s'engager sur le volet préventif et les résultats de nos actions d'interventions précoces sont là : les chiffres de consommation en région Centre n'augmentent pas depuis plusieurs années. Or, l'an dernier, nos CSAPA ont déjà vu leurs crédits…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques