Les professionnels en porte-à-faux avec les « états généraux de l'enfance »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : MARYANNICK LE BRISLecture : 3 min.
Trois organisations professionnelles ont refusé de participer à la démarche des « états généraux » destinés à « renforcer la protection de l'enfance fragilisée », lancée le 16 février. Elles ne veulent pas cautionner certaines orientations. Quant aux associations qui n'ont pas opté pour la politique de la chaise vide, elles restent vigilantes.
Un sentiment de confusion règne sur l'organisation des futurs « états généraux de l'enfance » qui, annoncés le 20 novembre dernier par le chef de l'Etat, viennent d'être lancés par la secrétaire d'Etat à la famille, Nadine Morano (voir ce numéro, page 5). Ce rendez-vous connu tardivement - précipitamment même, selon nombre d'acteurs, qui s'attendaient à davantage de concertation - a ajouté à la méfiance suscitée par l'un des objectifs fixés à l'automne par Nicolas Sarkozy : améliorer la transmission de l'information préoccupante « pour éviter que le nomadisme de certaines familles ne leur permette d'échapper au contrôle et à la surveillance des services sociaux ». Une orientation qui avait suscité un tollé des professionnels de l'action sociale, inquiets du rôle que le gouvernement chercherait à leur…
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