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« Mettre la racialisation en lumière pour mieux la combattre »

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On croyait la notion de race discréditée. Elle revient aujourd'hui sous des formes nouvelles. Dans l'un des articles du vaste ouvrage qu'il a dirigé et qui paraît cette semaine, « Les nouvelles frontières de la société française », le chercheur Didier Fassin explique en quoi le concept de « racialisation » peut éclairer notre compréhension de la société actuelle.
En introduction à votre livre, vous écrivez que l'on est passé, en vingt-cinq ans, de la problématique de l'immigration à celle de la racialisation. Que signifie cette évolution ? C'est d'abord une réalité démographique. Une part importante de l'immigration, depuis la Seconde Guerre mondiale, est venue des anciennes colonies. Il y a eu à l'encontre de ces étrangers de profondes manifestations de racisme que l'on a voulu mettre sur le compte de la xénophobie. Après la fermeture des frontières, qui a contribué à l'installation sur place des immigrés, on a vu s'accroître peu à peu la part des enfants de ces étrangers dans la population générale. Aujourd'hui, ils sont pour la plupart français, et même souvent nés en France. Or on continue de les considérer comme n'appartenant pas…
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