Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : ÉLÉONORE VARINILecture : 2 min.
Deux expositions parisiennes apportent chacune un éclairage particulier sur l'univers carcéral. L'évolution des prisons parisiennes pour l'une, la détention des mineurs pour l'autre.
La prison est le lieu de l'ombre. La photographie met en lumière. Cet art peut-il alors rendre compte des réalités pénitentiaires ? Le musée Carnavalet présente 340 photographies réalisées dans les prisons de la capitale, de 1851 à nos jours. On a compté, au fil de ces années, 19 prisons parisiennes, dont les noms sont parfois oubliés : la Force, la Grande et la Petite Roquette, Saint-Lazare, Sainte-Pélagie... Dans le corpus d'oeuvres sélectionnées figurent des photographies patrimoniales commandées par des institutions, des photos d'amateurs, de militants, des images à usage de propagande ou commandées par les journaux. Des tous premiers clichés de la démolition de la prison de la Force en 1851 par Henri Le Secq, aux reportages de 2009 de Jacqueline Salmon et Michel Séméniako à la maison d'arrêt de la Santé, la multiplicité et la diversité d'images tendent à contredire le titre de l'exposition, « L'impossible photographie ». Pourtant, selon Jean Gaumy, premier…
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