Les jeunes en service civique à la place des professionnels sociaux ?
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Publié le : Dernière Mise à jour : 30.07.2017Lecture : 2 min.
Les jeunes en service civique volontaire vont-ils venir pallier - à moindres frais - la pénurie de professionnels sanitaires et sociaux ? C'est en tout cas la crainte de plusieurs organisations au lendemain de l'adoption, le 4 février, de la proposition de loi sénatoriale sur le service civique par l'Assemblée nationale (1). Cette dernière - qui doit encore être examinée en deuxième lecture au Sénat - prévoit que les jeunes volontaires de 16 à 25 ans pourront effectuer pendant 6 à 12 mois une mission d'intérêt général au sein d'une association, d'une collectivité locale, d'une organisation non gouvernementale (ONG), tant en France qu'à l'étranger. Le 2 février, Martin Hirsch, Haut Commissaire aux solidarités actives, évoquait la possibilité pour les jeunes en service civique d'aller dans les établissements scolaires pour parler de sexualité aux élèves (2). Or, aujourd'hui, ce sont les infirmiers, les médecins et les assistants sociaux de l'Education nationale qui assurent ce type d'interventions, mais ils sont en nombre insuffisant. D'où la colère du Syndicat national des assistants sociaux de l'Education nationale (Snasen)-UNSA, qui estime que seuls les professionnels, « ayant une…
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