Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Par : N. C.Lecture : 2 min.
Triste anniversaire pour une loi porteuse d'espoir. C'est en substance l'état d'esprit des acteurs du handicap alors que la loi du 11 février 2005 sur l'égalité des droits et des chances vient de souffler ses cinq premières bougies. Un texte applaudi à l'époque pour sa grande ambition de permettre, au travers de mesures de compensation, aux personnes handicapées d'être des citoyens comme les autres. Alors que le gouvernement défend un bilan positif de l'application de la loi, les associations sont loin de partager son point de vue. D'autant que le « nouveau souffle » promis par le Premier ministre n'est guère perceptible dans la feuille de route qu'il a fixée au comité interministériel du handicap (CIH) le 9 février (voir ce numéro, page 6). C'est plutôt un manque de souffle que relève Patrice Tripoteau, directeur du pôle « actions nationales » de l'Association des paralysés de France (APF). Il déplore que seuls les ministres directement concernés aient été présents à la première réunion de ce comité, à savoir Xavier Darcos et Nadine Morano, respectivement ministre et secrétaire d'Etat chargés de la Solidarité : « On pouvait pourtant attendre un signe fort de la part du gouvernement…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques