Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : CAROLINE HELFTERLecture : 1 min.
Deux gérontologues soulignent le poids du regard que porte l'aidant sur la personne âgée, et pointent ses conséquences.
Comment accompagner les personnes très âgées, fragilisées par un affaiblissement personnel et/ou parce que le tissu social autour d'elles s'est étiolé ? Par une prise en considération qui vise à préserver au mieux leur (relative) autonomie, répondent Michel Personne et Richard Vercauteren, spécialistes en gérontologie. L'accompagnement est une attention particulière à l'autre, qui nécessite une sensibilité spécifique à sa situation et à ses capacités, expliquent les auteurs. La condition d'une véritable rencontre entre aidant et aidé suppose de récuser l'idée de toute-puissance qu'aurait le professionnel sur la personne accompagnée, comme celle de totale dépendance à laquelle serait réduite cette dernière. Pour que des interactions puissent se développer entre les protagonistes - et que la personne âgée ne soit pas réifiée -, la qualité du regard que l'aidant porte sur elle est capitale. A contrario, Michel Personne et Richard Vercauteren soulignent que « la carence de contact est à l'origine de pathologies de la relation…
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