Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : JÉRÔME VACHONLecture : 18 min.
La loi sur l'égalité des chances de 2006 a obligé toute structure sociale et médico-sociale de droit privé à gratifier financièrement les étudiants pour des stages de plus de trois mois, durée qui vient d'être abaissée à deux mois. De ce fait, les élèves et les formateurs du secteur se voient confrontés à une raréfaction dramatique des terrains de stages. Une situation qui entraîne une mobilisation grandissante.
« Sur 65 étudiants, nous sommes 25 à n'avoir rien trouvé à trois semaines du début du stage. En novembre, une association pour familles en difficulté, que j'avais contactée grâce à mes parents, m'avait dit que c'était bon. Puis la directrice m'a appelée pour me dire qu'il n'y avait pas d'assistante sociale chez eux, et qu'un stage de trois mois et demi n'était pas possible. J'ai alors cherché en hôpital, mais j'ai cumulé une liste de refus pour des motifs sans queue ni tête : restructuration jusqu'en 2020, bureau trop petit, pas de 1re année, déjà des stagiaires, pas d'assistant social en poste, lieu d'habitation trop éloigné... J'ai élargi ma recherche à tous les secteurs, même si ça ne colle pas avec mon projet personnel, et…
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