Recevoir la newsletter

Sorties du calvaire

Article réservé aux abonnés

La photographe Catherine Cabrol a rassemblé les portraits d'une cinquantaine de femmes victimes de graves violences, qui ont su résister, ont relevé la tête, et commencent à se reconstruire.
« Ce n'est pas seulement la colère qui motive mon acte photographique, j'agis pour apporter du soutien et du respect à toutes les femmes blessées », écrit Catherine Cabrol en préface de Blessures de femmes. Pour la photographe, qui a réuni dans cet ouvrage une cinquantaine de portraits et autant de témoignages, « il y a des moments où les prendre en photo, c'est les prendre dans mes bras ». Pédophilie, viol, torture, inceste, esclavagisme, excision... la liste des horreurs subies par ces femmes est longue. Elles viennent d'Indonésie, d'Algérie, de Guinée, du Tibet, de France aussi - la barbarie est universelle. Elles relèvent la tête devant l'objectif, pour changer notre regard sur les femmes victimes de violences. Car les visages immortalisés par Catherine Cabrol font voler en éclats l'image d'Epinal de la victime mortifiée et abîmée. Souvent aidées par des associations, toutes celles qui ont posé pour ces clichés en noir et blanc sont d'anciennes victimes,…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

CULTURE

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur