EN BREF

UNE CENTAINE D'EXILÉS AFGHANS sont accueillis, depuis le 17 janvier, dans les murs de l'ancien hôpital Saint-Lazare, dans le Xe arrondissement de Paris, mis, jusqu'au 31 mars, à la disposition d'Emmaüs par la Ville de Paris. Alors que cette dernière, comme les associations, demande à l'Etat d'assumer ses responsabilités pour l'hébergement des migrants errant aux abords des gares de l'Est et du Nord, le ministre de l'Immigration s'oppose à un financement par l'Etat de places d'hébergement près de ces lieux, devenus, selon lui, « la plateforme des filières clandestines ». Le local de Saint-Lazare, parce qu'il se situe près des deux gares, ne peut donc être que temporaire, estime-t-il, soulignant par ailleurs que l'Etat finance 175 places d'hébergement pour ces ressortissants étrangers.