Améliorer les conditions de détention et développer les possibilités pour les détenus d'exercer des activités pendant leur incarcération. Tels sont les objectifs qu'a affichés la garde des Sceaux, le 18 janvier, en présentant en détail la politique pénitentiaire du gouvernement. Ces deux objectifs, « nécessaires pour mieux préparer la réinsertion et donc prévenir la récidive », requièrent toutefois « de nouveaux outils », a expliqué Michèle Alliot-Marie.
Aussi, dans le cadre du futur plan immobilier du ministère de la Justice, 5 000 places de prison supplémentaires seront créées, et 12 300 places vétustes parallèlement fermées et remplacées par des places neuves. Si le premier plan issu de la révision générale des politiques publiques recensait 83 structures devant être fermées, la ministre, elle, a décidé de n'en fermer qu'« une soixantaine ». Le choix de ces sites sera « dicté par [leur] vétusté et par l'impossibilité d'y mettre en place la loi pénitentiaire du 24 novembre 2009 (1)et les règles pénitentiaires européennes ». Ces fermetures interviendront entre la mi-2015 et 2017, date à laquelle la France devrait compter 68 000 pl
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