Loi « HPST » : les projets de décrets traduisent un manque de démocratie sanitaire et de transversalité, selon la Conférence nationale de santé
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
Dans un avis adopté le 12 janvier (1), la Conférence nationale de santé (CNS) émet des « inquiétudes sur l'insuffisance de transversalité » à l'occasion de la mise en oeuvre de la loi du 21 juillet 2009 portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires, dite loi « HPST » (2). L'objet de ses critiques : quatre projets de décrets relatifs à la conférence régionale de la santé et de l'autonomie (CRSA), au conseil de surveillance de l'agence régionale de santé (ARS), à la conférence de territoire et aux commissions de coordination des politiques publiques. « D'une manière générale, [elle] demande que [ces textes] évoluent pour mieux respecter l'objectif de transversalité voulue par le législateur. » Pour mémoire, la loi « HSPT » a prévu que la CRSA est un organisme consultatif composé de plusieurs collèges qui concourt, par ses avis, à la politique régionale de santé. « Très critique », la Conférence nationale de santé estime que le projet de décret réduit la légitimité de la CRSA en matière de démocratie sanitaire car « l'assemblée plénière de cette instance ne dispose pas de la compétence générale, seule à même de garantir la transversalité attendue…
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