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La situation des Afghans de Paris révèle la crise de l'accueil des demandeurs d'asile

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«Les demandeurs d'asile doivent désormais patienter entre quatre et six mois avant de pouvoir accéder à un hébergement spécialisé. » C'est le constat, en région parisienne, de France terre d'asile, qui dénonce « une crise importante de l'accueil des demandeurs d'asile » et appelle de ses voeux une concertation entre tous les acteurs concernés. « Avec 18 405 demandes d'asile déposées au 30 novembre 2009, la région concentre près de 43 % de la demande d'asile en France, alors qu'elle ne compte que 3 304 places d'hébergement en centres d'accueil pour demandeurs d'asile, soit à peine plus de 15 % du dispositif national », explique-t-elle. L'aggravation de l'embolie ne peut en outre être compensée par le dispositif d'hébergement d'urgence, lui-même saturé. La situation des Afghans, qui sont, indique l'association, plus de 600 à avoir demandé une protection sur les 11 premiers mois de l'année dernière (1) et dont le parcours migratoire renforce la précarité sociale et administrative, constitue la partie émergée de l'iceberg. Le 9 janvier, plusieurs associations, dont Emmaüs, Médecins du monde et les Enfants de Don Quichotte, ont proposé un refuge temporaire à une soixantaine d'entre eux,…
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