Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : ÉLÉONORE VARINILecture : 1 min.
Il y a trois ans, l'association des Enfants de Don Quichotte amorçait dans plusieurs grandes villes françaises son combat pour les mal-logés. A l'époque, le réalisateur Jean-Henri Meunier a suivi les luttes et occupations qui ont troublé pendant cinq mois le coeur de la Ville rose.
Gouailleur et lumineux, Phil le Fakir est le fil conducteur de Rien à perdre, un documentaire qui nous replonge dans la lutte des Enfants de Don Quichotte, qui a permis l'émergence de la loi sur le droit au logement opposable (DALO). Cela se passe à Toulouse, durant le rude hiver 2006-2007. Avec une trentaine d'autres mal-logés qui, bien qu'ils soient « dans la Ville rose, n'ont pas la vie en rose », Phil, même s'il arbore fièrement sa casquette estampillée « sans-logis », se bat pour avoir « autre chose qu'une toile de tente comme logement ». Le film raconte cet épisode à travers les portraits de SDF, « errants majestueux, perdants généreux, déclassés de la classe humaine », comme les caractérise le réalisateur Jean-Henri Meunier. Ce Toulousain d'adoption pose un regard bienveillant, sans aucun commentaire, sur les cinq mois d'occupation de l'allée François-Verdier.…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques