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Psychiatre surréaliste

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Le réalisateur Stéphane Gatti retrace, à Montreuil, le parcours atypique du psychiatre Lucien Bonnafé, féru de poésie, qui a bataillé sa vie durant pour sortir les « fous » de l'asile et les réintégrer dans la société.

Dans le hangar des anciens studios Méliès, qui abrite, à Montreuil (Seine-Saint-Denis), le centre international de création La Parole errante et accueille chaque mois les réunions de l'Université critique de la psychiatrie, les mots du désaliéniste Lucien Bonnafé (1912-2003) trouvent un écho particulier. C'est le réalisateur et scénariste Stéphane Gatti qui conduit la visite. Les deux hommes se sont rencontrés par le biais de la poésie, quand Stéphane Gatti travaillait sur l'oeuvre de Paul Eluard, que Bonnafé avait accueilli pendant la Seconde Guerre mondiale à l'hôpital psychiatrique de Saint-Alban (Lozère). « C'était la première fois que je voyais un psychiatre qui n'employait pas un langage technique, qui ne se mettait pas en position de surplomb », raconte Stéphane Gatti. Au centre du projet de Bonnafé : l'élimination de l'asile pour que les « fous » regagnent la communauté. Conseiller techni

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CULTURE

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