Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 3 min.
Au moment où s'achève 2009, le débat sur le « grand emprunt » nous projette bien au-delà de 2010, dans un nouvel horizon de croissance par l'innovation, la recherche et la généralisation des nouvelles technologies. Faire de l'intelligence le levier de l'avenir n'est pas seulement le signe de la volonté de notre pays de garder son rang dans le concert des nations, à l'heure où tant de nouveaux compétiteurs mobilisent leurs ressources en matière grise pour être à l'avant-garde d'une économie de plus en plus immatérielle. Bien plus concrètement, il s'agit, en prenant délibérément ce virage du XXIe siècle, d'investir dans les emplois de demain qui seuls permettront une sortie de crise durable. Car nous en prenons seulement maintenant conscience, après une année paroxystique en termes de récession, de fermetures d'entreprises et de destruction d'emplois : nous nous sommes cruellement trompés sur le tempo de cette crise d'une brutalité inouïe. L'illusion a été de la considérer comme essentiellement conjoncturelle : le symptôme de dérèglements financiers certes graves, mais au fond aux effets temporaires, dès lors que l'on se mettait en situation de ne pas répéter ce qui avait enfoncé…
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