Les voies de formation différée qu'offre déjà la formation continue gagneraient à être élargies, selon le CAS
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : THIERRY RUCKEBUSCHLecture : 3 min.
Avec la « formation différée », s'agit-il de remédier ex post aux carences de l'école ou de permettre aux personnes d'âge actif de progresser dans l'échelle des niveaux de formation ou de diplôme ? La formation différée doit-elle, au-delà, être qualifiante ou certifiante ?... Des questions au coeur de la dernière note de veille du Centre d'analyse stratégique (CAS) (1).Concilier accès à l'emploi et éducation permanenteTant dans l'accord sur la formation professionnelle conclu en décembre 2003 que dans celui signé en janvier dernier, l'intention des partenaires sociaux était claire, rappelle le CAS : il s'agissait d'« offrir aux salariés n'ayant pas atteint un niveau initial retenu pour norme (bac + 2 en 2003, bac en 2009) la possibilité d'élever leur qualification en cours de vie active ». Le dispositif esquissé l'était aussi : un cursus de un an au plus ne visant pas explicitement la certification, appuyé sur les outils de la formation continue - congé individuel, bilan de compétences, validation des acquis de l'expérience (VAE) - et financé par l'Etat à hauteur du coût d'une année de formation et, pour le reste, par les fonds paritaires consacrés au congé individuel de formation…
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