La prise en charge des femmes dans les prisons et les hôpitaux psychiatriques est inadaptée, estime un rapport du Sénat
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : FLORENCE TAMERLOLecture : 4 min.
A l'occasion de la publication de son rapport annuel le 16 décembre, la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes du Sénat a présenté les conclusions de ses travaux sur la situation des femmes dans les lieux de privation de liberté (1). Son constat : quel que soit le lieu où les femmes sont retenues ou détenues, leurs spécificités et leurs besoins ne sont pas assez pris en compte, notamment dans les prisons et les hôpitaux psychiatriques. Ces femmes ne sont alors pas en mesure de bénéficier de leurs droits fondamentaux (santé, formation, respect de la vie privée...).Un accès difficile aux services et aux activités dans les prisonsEn novembre 2009, le ministère de la Justice recensait 62 000 détenus, dont 2 400 femmes, soit 3,8 % de l'ensemble de la population carcérale. Certes, du fait de leur faible nombre, les femmes sont moins touchées par la surpopulation, qui contribue à la dégradation des conditions de détention, mais elles sont plus souvent isolées. Un isolement avant tout géographique, puisqu'« un nombre très restreint d'établissements sont susceptibles de les accueillir » : 63 établissements sur 194, « à peu près répartis…
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