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Un tiers des personnes sans logement présente un trouble psychiatrique

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Les maraudeurs du SAMU social se trouvent souvent « impuissants, insuffisamment formés et pas assez soutenus » face à la prise en charge de personnes en situation de précarité souffrant de troubles psychiatriques. Pour mieux connaître ce public, la préfecture de Paris et la mairie de Paris ont missionné l'Observatoire du SAMU social et l'Inserm pour mener, début 2009, une enquête épidémiologique auprès de 840 personnes « sans logement personnel » accueillies dans 135 structures de l'agglomération parisienne. Baptisée Samenta (1), cette étude a pour finalité la conception d'une offre d'hébergement et/ou de logement et d'accompagnement tenant compte des problèmes de santé et de leur impact. Confirmant des estimations habituellement avancées, elle montre que 31,5 % des personnes interrogées présentent au moins un trouble psychiatrique sévère (troubles psychotiques [13 %], troubles de l'humeur sévères [7 %] ou troubles anxieux [12 %]), soit dix fois plus que la population générale. Le risque suicidaire touche près de 12 % de cette population. Les personnes atteintes de troubles psychiatriques sévères sont le plus souvent hébergées dans des dispositifs d'urgence (34 %) et dans les hôtels…
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