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Zones urbaines sensibles : un tiers des habitants vit sous le seuil de pauvreté

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Plus de cinq ans après la loi d'orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine du 1er août 2003, qui était censée réduire les écarts entre les zones urbaines sensibles (ZUS) et le reste des agglomérations sur la période 2004-2008, la pauvreté et le chômage persistent, surtout chez les jeunes, dans les 751 quartiers les plus en difficulté. C'est un des enseignements du bilan sombre - quoique « nuancé » - dressé par le rapport annuel de l'Observatoire national des zones urbaines sensibles (ONZUS), remis au gouvernement le 30 novembre (1). Les données les plus préoccupantes concernent la pauvreté et la précarité, qui sont « très présentes en ZUS ». Ainsi, selon le rapport, 33,1 % des habitants vivaient, en 2007, en dessous du seuil de pauvreté - c'est-à-dire avec moins de 908 € par mois - alors que, à titre de comparaison, la proportion était de 12 % dans le reste du territoire. Chez les moins de 18 ans, cette proportion a même atteint le chiffre record de 44,3 %, soit près d'un mineur sur deux. L'emploi reste également au coeur des difficultés que rencontrent les habitants des quartiers. L'observatoire distingue à cet égard deux périodes pendant lesquelles…
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