Droit à compensation : l'APF dénonce un système à deux vitesses
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 1 min.
«Le droit à compensation des conséquences du handicap [...] érigé par la loi du 11 février 2005 n'a, à ce jour, toujours pas abouti en France », s'alarme l'Association des paralysés de France (APF) (1), dans un courrier adressé le 12 novembre à Nadine Morano, secrétaire d'Etat chargée de la solidarité. L'association pointe les insuffisances des deux types de prestations perçues par les personnes handicapées, qui créent elles-mêmes des droits inégaux. La plus ancienne, l'allocation compensatrice pour tierce personne (ACTP), est « moins favorable » qu'avant la loi de 2005, certains dispositifs ayant disparu, comme celui relatif à la vie autonome qui permettait aux personnes de faire financer les restes à charge occasionnés lors de l'acquisition d'aides techniques ou d'aménagements de logement. Or les titulaires de l'ACTP préfèrent conserver cette allocation car ils ne peuvent souvent pas bénéficier de la prestation de compensation du handicap (PCH), dont les critères d'éligibilité sont « trop restrictifs ». Par ailleurs, pour ceux qui la demandent, l'APF relève que les procédures d'évaluation des besoins sont vécues comme « intrusives » et les évaluations sont « trop disparates d'une…
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