Recevoir la newsletter

Centres de rétention : la Cimade regrette la « contorsion juridique » du Conseil d'Etat

Article réservé aux abonnés

Alors que le Conseil d'Etat a annulé, lundi 16 novembre, la suspension des contrats signés par le ministre de l'Immigration relatifs à la mission d'aide aux étrangers dans les centres de rétention administrative (CRA) (voir ce numéro, page 17), la Cimade, qui était jusqu'à présent l'unique association à exercer cette mission, voit dans cette décision « un revirement du Conseil d'Etat ». Dans sa précédente décision, le 3 juin, celui-ci avait « souligné la nécessité d'une véritable mission d'aide à l'exercice des droits des étrangers et non d'une simple information » comme le prévoyait l'appel d'offres, rappelle la Cimade (1). C'est aussi pour cette raison que le tribunal administratif avait, le 30 mai, suspendu les contrats de marché passés par le ministère. Leur validation aujourd'hui revient à considérer que le Conseil d'Etat estime que les missions confiées répondent à ces exigences : « au prix d'une contorsion juridique, il considère que les associations ont d'elles-mêmes compris ce qu'il fallait répondre à ce que le ministère ne demandait pas ». Au final, si la Cimade prend acte de cette décision, elle réaffirme « avec force » ses objections et son inquiétude face à cette réforme…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Sur le terrain

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur