Santé mentale : le Conseil d'analyse stratégique souligne le « rôle clé des acteurs non sanitaires »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : LYDIA LAGALecture : 3 min.
«Au même titre que la santé ne se restreint pas à l'absence de maladie physique, la santé mentale ne se limite pas à l'absence de trouble psychique ou de maladie mentale. » Dans un rapport remis à la secrétaire d'Etat chargée de la prospective le 17 novembre (1), le Conseil d'analyse stratégique (CAS) dresse un état des lieux de la santé mentale en France. Et formule une série de recommandations pour « faire rapidement évoluer des approches de la santé mentale encore trop réactives, fragmentées ou sectorielles, strictement sanitaires ou médico-sociales ». Le Conseil d'analyse stratégique appelle à distinguer trois dimensions de la santé mentale : les troubles mentaux ; la détresse psychologique ou souffrance psychique, qui traduit un état de mal-être qui n'est pas forcément révélateur d'une pathologie ou d'un trouble mental et qui correspond à la présence de symptômes anxieux et dépressifs peu intenses liés à des situations éprouvantes et à des difficultés existentielles ; la santé mentale positive au sens d'un « bien-être mental » dont les différentes formes sont le désir de réalisation, la résilience aux difficultés ou la capacité de rebond, l'empathie et la capacité à se lier avec…
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