Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : ELSA FAYNERLecture : 1 min.
Véronique Mougin et Pascal Bachelet ont dressé les portraits croisés de pères et de mères mal logés, qui vivent en foyers ou à l'hôtel.
Comment rester parent quand on n'a pas de chez-soi ? « Dépendant de la charité publique ou de la sollicitude des autres, le sans-logis est obligé de rendre des comptes. Au travailleur social il doit raconter sa vie, présenter un projet de réinsertion et le voir validé par lui. Au foyer, on lui impose sa chambre, ses horaires de repas, ses plages de sortie. Comment alors rester chef de famille quand on n'est plus maître de grand-chose ? », interroge Véronique Mougin. Avec le photographe Pascal Bachelet, cette journaliste a suivi huit personnes ayant transité par l'une des structures du Centre d'action sociale protestant (CASP). Huit personnes qui étaient en situation de mal-logement, et pour certaines le sont encore : Jean, 12 ans, né mal-logé, qui vit aujourd'hui en foyer ; Célestine, salariée et mère de deux adolescents, qui a vécu à l'hôtel pendant six ans dans l'attente de son appartement en HLM ; Bruno, ancien chef d'entreprise, aujourd'hui ruiné et divorcé ; David, père de trois enfants, qui est sorti de…
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