Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : CAROLINE HELFTERLecture : 1 min.
DE LA VIGILANCE ÉTHIQUE. Qu'il faille adapter son comportement aux personnes que l'on accompagne est une évidence. Mais quand, du fait de handicaps multiples, de démences du grand âge ou des souffrances de fin de vie, ces personnes semblent inaccessibles à la communication, l'attitude à adopter est alors loin d'être évidente. Pour aider à la penser, Sylvie Pandelé, psychologue clinicienne, directrice d'une maison d'accueil spécialisée et accompagnatrice bénévole en soins palliatifs, donne à méditer des textes d'une grande subtilité. Emanant de soignants, de professionnels du médico-social et de spécialistes des sciences humaines, ces contributions invitent à faire en sorte que les personnes accompagnées, si dépendantes et/ou déconnectées du monde soient-elles, « se sentent exister en tant que personnes dans notre regard » d'aidants, souligne Elizabeth Zucman, présidente d'honneur du Groupe Polyhandicap France. A cet effet, il convient de s'extraire de la « gangue du réel », qui conduit aux gestes automatiques et aux paroles stéréotypées, et de « soutenir l'illusion » des capacités relationnelles de ceux qui sont les plus retirés en eux-mêmes, développe Philippe Chavaroche, formateur…
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