Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : CAROLINE HELFTERLecture : 1 min.
La notion, récente, de « handicap psychique » remet en question la frontière du sanitaire et du social.
En 1975, l'association des mots « handicap » et « psychique » aurait probablement fait bondir, tant le social et le sanitaire étaient clairement séparés. « Au nom du bien du patient, naturellement », commente Jean-Pierre Arveiller, psychologue clinicien dans un secteur de psychiatrie générale, l'un des contributeurs de ce riche ouvrage coordonné par Gérard Zribi et Thierry Beulné. Aujourd'hui, la thérapeutique n'a plus le pas sur les questions d'insertion dans la cité : le malade s'est réapproprié sa maladie, et son projet de vie englobe le projet de soins proposé par les psy. Sous les auspices de ce « terme hybride, voire monstrueux, de «handicap psychique» », les cartes se redistribuent donc autrement, souligne Jacques Sarfaty, psychiatre hospitalier. Il s'agit d'articuler les étayages, sans se renvoyer les échecs de prise en charge. Tel est, par exemple, l'objectif des formations « action sociale-santé mentale » organisées à Ville-Evrard (Seine-Saint-Denis), qui sont destinées à des professionnels du social et du médico-social ainsi qu'à…
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