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Plaidoyer pour une meilleure reconnaissance des interprètes en LSF

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Trente ans après sa création, le métier d'interprète en langue des signes (LSF) est encore mal connu, s'alarme l'Association française des interprètes en langue des signes (AFILS) (1). Ces derniers ne sont en effet que 288 en exercice actuellement alors que « nous devrions être au minimum 1 000, voire 2 000 interprètes », explique Guylaine Paris, sa présidente. Certes, il existe des « interfaces de communication », des personnes qui aident les malentendants à communiquer, mais ils n'ont pas de formation spécifique à la LSF et encore moins au métier d'interprète. L'interprète professionnel doit posséder « une connaissance parfaite de la LSF ainsi qu'une maîtrise des mécanismes et des techniques d'interprétation, qui ne sont pas innés », indique l'AFILS. Quatre écoles en France les forment : on y entre après une licence et en sort à un niveau bac + 5. La formation permet d'intégrer les règles éthiques et le positionnement professionnel nécessaire pour établir une relation de confiance entre les interlocuteurs et l'interprète. Cela implique le respect de la neutralité et du secret professionnel, ainsi que la fidélité qui suppose de tout traduire (même ce qui pourrait choquer).…
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