Pénurie de stages : une menace pour l'avenir des professions sociales
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.01.2018Par : <b/>Lecture : 11 min.
L'instauration d'une gratification pour les travailleurs sociaux en formation rend, c'est une évidence, la recherche de stages de terrain de plus en plus ardue. Elle n'est cependant qu'un élément parmi d'autres pouvant expliquer la raréfaction de ces stages. Au bout du compte, cependant, c'est l'avenir des formations sociales, fondées sur l'alternance, qui est en jeu, et par ricochet celui des professions sociales elles-mêmes. Reflets de cette inquiétude, les trois textes que nous publions, rédigés par des responsables de formation à Paris et Marseille et par une promotion d'étudiants marseillais.
PHILIPPE POIRIER Responsable de formation initiale à l'Ecole de formation psycho-pédagogique (EFPP) à ParisLe « grand gâchis »«Les difficultés liées à la gratification concernent aujourd'hui toutes les filières sociales, médico-sociales et de la petite enfance. Qui pourrait contester l'intérêt pour des étudiants de bénéficier d'un stage gratifié quand on connaît leur précarité croissante ? Mais cela doit-il se faire au prix d'un blocage du système de formation de l'ensemble des filières sociales et médico-sociales ? Car c'est bien cela dont il est…
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