Pôle emploi débordé : ses salariés et les chômeurs protestent
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 1 min.
Entre 34,5 % des 45 000 salariés de Pôle emploi, selon la direction, et environ 40 %, selon les sources syndicales, étaient en grève le 20 octobre, à l'appel d'une intersyndicale (CFDT, CFE-CGC, CGT, FO, SNPA (1), SNU, UNSA, SUD). La mobilisation la plus massive depuis la création, en janvier 2009, de l'institution issue de la fusion de l'ANPE et de l'Unedic. Les syndicats dénoncent des conditions de travail « inacceptables », découlant d'une fusion conduite à « marche forcée », une surcharge de travail due à l'afflux massif des demandeurs d'emploi depuis le début de la crise, des effectifs insuffisants, des formations inadaptées car trop courtes, le management par objectifs, la sous-traitance au privé (2)... Les radiations dues à des dysfonctionnements ou les refus d'accueil « se multiplient car le service public de l'emploi est débordé », confirme de son côté le Mouvement national des chômeurs et précaires, solidaire de cette protestation. Le service aux usagers s'est dégradé, affirment les syndicats de salariés, ce qui entraîne des tensions accrues aux guichets. Selon la direction, 63 agressions physiques et 2 093 verbales ont eu lieu en huit mois. Ce profond malaise a un impact…
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