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« Il existe une confusion entre prévention et dépistage »

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Quatre ans après le tollé provoqué par le rapport de l'Inserm sur le dépistage précoce des troubles des conduites, l'ambition de repérer les enfants « à problèmes » n'a pas disparu. Loin de là, s'alarme Sylviane Giampino, psychanalyste et psychologue, coauteur de « Nos enfants sous haute surveillance », qui dénonce la montée en puissance des déterminismes et des grilles d'évaluations comportementales standardisées.
Vous attaquez de front certaines techniques de dépistage précoce des difficultés psychologiques des enfants. Pour quelles raisons ? Nous avons voulu attirer l'attention sur des méthodes qui s'installent en France sous couvert de prévention ou d'éducation précoce, sur leurs fondements théoriques et, au-delà, sur leurs soubassements idéologiques. Lorsqu'on affirme que l'on va pouvoir dépister de plus en plus tôt des enfants et déduire ce qu'ils sont et ce qu'ils deviendront à partir de ce qu'ils font, on s'oriente vers une logique de tri d'enfants, qui va déboucher sur des traitements, des institutions et des pédagogies spécifiques, pour ne pas dire ségrégatives. « Tout se joue avant 3 ans. » La formule a fait florès, mais correspond-elle…
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