Contestation du bilan officiel du démantèlement de la « jungle » de Calais
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : M. LB.Lecture : 3 min.
Une opération d'« une illégalité totale, du début à la fin », dont le coût certainement très élevé semble en décalage avec les résultats. L'Association pour la défense des droits des étrangers (ADDE), la Cimade, l'association d'avocats Elena France, le Groupe d'information et de soutien des immigrés (GISTI), le Syndicat des avocats de France (SAF) et le Syndicat de la magistrature ont vivement fustigé, le 1er octobre, nombre d'irrégularités, sanctionnées par les juges, dans l'opération de démantèlement de la « jungle » de Calais. « L'objectif, qui était de détruire un campement insalubre et une plaque tournante des filières clandestines à destination de l'Angleterre, est atteint », justifiait pourtant Eric Besson, le 28 septembre, six jours après l'opération. Alors que la destruction des campements se poursuivait le 2 octobre, le ministère de l'Immigration annonçait une diminution du nombre de clandestins dans le Calaisis, passé « de 1 500 en avril à moins de 500 aujourd'hui ». Le bilan des organisations intervenant auprès des étrangers est beaucoup plus sombre. Elles s'élèvent en premier lieu contre l'éparpillement géographique des Afghans interpellés dans neuf centres de rétention…
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