Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 35 min.
Construit dans un contexte économique tendu, le projet de budget 2010 fait le pari d'une poursuite de la relance au prix d'un alourdissement sans précédent des déficits et de la dette. Au menu du texte : pas de hausse d'impôt pour les ménages mais des mesures d'« équité fiscale ». Du côté des dépenses, pas de coupe claire. Pour autant, la plupart des ministères restent au régime sec. La Justice ainsi que l'Enseignement supérieur et la Recherche font partie de ceux qui s'en sortent le mieux. L'Emploi est aussi préservé.
Privé de toute marge de manoeuvre par la crise, le gouvernement va défendre devant le Parlement - a priori à partir du 20 octobre - un projet de budget 2010 construit sur une hypothèse de croissance de 0,75 % et marqué par un déficit record de l'Etat. Sous l'effet du reflux de l'activité, du plan de relance de l'économie lancé fin 2008 - qu'il a bien fallu financer - et de la chute des recettes fiscales, le déficit public devrait en effet plus que doubler en 2009 pour atteindre 8,2 % du produit intérieur brut, avant de passer à 8,5 % en 2010. Soit un niveau jamais enregistré et très éloigné du seuil maximum de 3 % de déficit…
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