Pour un bon usage de l'informatique dans l'action sociale : les recommandations du CSTS
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
«Le travail social ne peut s'inscrire dans une logique informatique de réponses formatées ni dans une logique mécanique de relevé de signalements nominatifs », souligne la commission éthique et déontologique du Conseil supérieur du travail social (CSTS) dans un avis qu'elle a récemment consacré à l'influence de l'outil informatique sur les pratiques de l'action sociale. Après en avoir décliné les avantages et les inconvénients, l'instance formule un certain nombre de principes devant guider les travailleurs sociaux dans l'« usage responsable » et « inéluctable » de cet outil. Certes, reconnaît le CSTS, l'outil informatique possède une « utilité sociale » en ce qu'il favorise un accès rapide aux droits, une meilleure information et un traitement égalitaire des citoyens. Toutefois, son utilisation fait peser un « risque sérieux sur la confidentialité des données et sur la protection des libertés individuelles ». Par exemple, souligne l'instance, « l'existence de grilles de saisie peut entraîner une approche standard ». En outre, poursuit-elle, le recueil d'informations nécessite d'informer les usagers et de suivre des procédures liées au respect de la vie privée dans le cas de l'intervention…
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