Dans toute l'Europe, ne pas se soigner est considéré comme une privation majeure
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Publié le : Dernière Mise à jour : 07.09.2017Par : N. C.Lecture : 2 min.
La perception de la pauvreté est différente d'un pays européen à l'autre. C'est ce que soulignent à la fois une enquête de l'INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques) et le « baromètre annuel IPSOS » que publie le Secours populaire à l'occasion de la parution du numéro spécial « Europe » de son mensuel Convergences. Réalisé auprès d'habitants de quatre pays (France, Grande-Bretagne, Espagne, Pologne), ce sondage montre que plus de sept Européens sur dix affirment avoir le sentiment que la précarité est en hausse (1). Et près d'un sur deux a fait l'expérience de difficultés financières régulières et importantes dans son quotidien au cours de cette année. Ce sont les Français qui vivent cette augmentation de la précarité de la manière la plus aiguë, largement devant les Britanniques, les Espagnols ou les Polonais. « Qu'est-ce qu'être pauvre aujourd'hui en Europe ? », s'interroge de son côté l'INSEE dans son étude, qui porte sur la « pauvreté en conditions de vie », c'est-à-dire la pauvreté définie comme le fait d'être victime d'un certain nombre de privations (2). Une liste de 74 privations (se priver régulièrement d'un repas plusieurs fois par semaine,…
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