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Premiers pas d'un réseau pour la santé mentale des réfugiés

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Fuir son pays sous la violence n'est pas sans laisser de profonds traumatismes. En Rhône-Alpes, un réseau rassemblant les acteurs du soin et du social cherche à poser les bases d'une politique de soutien aux demandeurs d'asile. Une démarche encore fragile, née du constat de carence des dispositifs d'accueil, et dans laquelle la psychiatrie et le travail social s'engagent dans une définition commune de la santé mentale.
Pas de chance pour monsieur M. R. Il a été débouté de sa demande d'asile. Soudanais d'origine, il a dû fuir son pays après avoir créé une association culturelle qui dérangeait l'establishment islamique. Les persécutions qui ont suivi, son exil de frontière en frontière, les violences de l'errance, sa venue en France comme une dernière bouée de sauvetage, il en parle avec pudeur dans un mélange de français, d'anglais et d'arabe. La psychiatre qui le reçoit en consultation dans ce centre médico-psychologique de la banlieue lyonnaise ne peut que noter les signes évidents de la « clinique du trauma » : cauchemars, angoisses envahissantes, sensation d'être sur le qui-vive en permanence, lassitude, découragement. La consultation…
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