Recevoir la newsletter

Retrouver confiance

Article réservé aux abonnés

Depuis 1996, la maison d'enfants à caractère social Jean-Bru, à Agen, accueille des adolescentes et préadolescentes ayant subi des sévices sexuels au sein de la famille. Celles-ci y bénéficient d'un suivi pédagogique et thérapeutique qui les aide à quitter le statut de victimes et à adopter une démarche d'autonomie.
Avant de partir pour son nouveau lycée, Marina(1) avale son petit-déjeuner, sous l'oeil attentif de son éducatrice référente de la maison Jean-Bru. Une fois sortie du bâtiment, boulevard de la République, en plein centre-ville d'Agen (Lot-et-Garonne), il lui suffit de parcourir quelques mètres pour devenir une anonyme, une fille comme les autres, « une adolescente affreusement normale », ainsi que Michel Jouvet qualifie chacune des résidentes de la maison d'enfants à caractère social (MECS) qu'il dirige. Agées de 12 ans à 16 ans et demi, ces 11 jeunes filles sont des victimes d'inceste qui bénéficient ici d'une prise en charge pédagogique et thérapeutique. L'ambition de la maison Jean-Bru(2) est de les amener à se libérer du trauma et de l'aliénation de l'identité de victime, de mettre un terme à la confusion dans les processus…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

VOS PRATIQUES

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur