Destruction de la « jungle » de Calais : « une fausse solution »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
L'opération de démantèlement de la « jungle » de Calais a été menée en moins de deux heures le 22 septembre au petit matin. 276 étrangers en situation irrégulière ont été interpellés. Prévue depuis avril par le ministre de l'Immigration, Eric Besson (1), la fermeture de ces campements de migrants clandestins, annoncée comme imminente la semaine dernière, n'a surpris personne. Selon les associations, nombre des migrants auraient d'ailleurs quitté les lieux ces dernières semaines, fuyant les menaces policières vers la Belgique ou la Hollande. Ils n'étaient plus, en début de semaine, que 250 dans la « jungle », contre 700 à 800 avant l'été. Alors qu'Eric Besson justifiait la nécessité de cette fermeture, par « une remontée très forte de la délinquance dans le Calaisis », les associations dénoncent « une opération de communication » qui « ne réglera en rien le problème de fond ». « Une fausse solution, qui ne fait qu'aggraver la situation des migrants », selon les termes de la déclaration commune d'une vingtaine d'organisation (dont la Cimade, le GISTI, la CFDA...). Quant à l'autre objectif du ministre, démanteler les filières clandestines, la Ligue des droits de l'Homme, objecte…
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